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Quand faut-il mettre une chevillère ?

Quand faut-il mettre une chevillère ?

La cheville est une articulation complexe et essentielle à la mobilité. Elle relie le pied à la jambe, entre le tibia, le péroné et l’astragale, et permet des mouvements fondamentaux comme la flexion plantaire, la flexion dorsale et l’adaptation du pied au sol.

Très sollicitée au quotidien, que ce soit lors de la marche, de la course à pied ou de toute activité sportive, la cheville est aussi particulièrement exposée aux traumatismes. Entorses de la cheville, lésions ligamentaires, fractures, foulures ou instabilités chroniques font partie des pathologies les plus fréquentes. Dans ce contexte, savoir quand faut-il mettre une chevillère est une question essentielle pour bien soigner, soulager la douleur et éviter les récidives.

Le rôle de la chevillère dans la protection de la cheville

La chevillère est une orthèse orthopédique conçue pour entourer l’articulation de la cheville. Elle peut être souple, élastique, semi rigide ou rigide, selon le niveau de maintien recherché. Son rôle principal est d’apporter une stabilisation articulaire, une contention et parfois une compression afin de limiter les mouvements excessifs responsables de douleurs ou de nouvelles lésions.

En soutenant les ligaments de la cheville, notamment les ligaments latéraux externes souvent touchés lors d’une entorse, la chevillère aide à contrôler l’instabilité, à protéger les faisceaux ligamentaires et à accompagner la cicatrisation. Elle agit comme un renfort externe, particulièrement utile lorsque l’articulation est fragilisée par un traumatisme ou une lésion ligamentaire.

Entorse de la cheville : la principale indication de la chevillère

L’entorse de la cheville est l’une des blessures les plus courantes en traumatologie, aussi bien chez les sportifs que dans la vie quotidienne. Elle survient généralement après une torsion du pied en inversion ou en varus, lorsque les ligaments latéraux sont étirés, distendus, partiellement déchirés ou rompus. On parle d’entorse bénigne lorsqu’il s’agit d’un simple étirement ligamentaire, d’entorse de gravité moyenne en cas de rupture partielle, et d’entorse grave lorsque la rupture est complète ou associée à un arrachement osseux.

Dans une entorse bénigne, la douleur est souvent modérée mais accompagnée d’un gonflement, d’un œdème ou d’un hématome autour de la malléole. Le port d’une chevillère élastique ou d’un bandage de contention permet alors de limiter l’inflammation, de soulager la douleur et de favoriser une reprise rapide de l’appui. Dans les entorses plus douloureuses ou instables, une attelle de cheville ou une chevillère semi rigide est recommandée afin de stabiliser l’articulation et de protéger les ligaments pendant la phase de guérison.

Chevillère et phase aiguë après un traumatisme

Dans les premiers jours qui suivent un traumatisme de la cheville, la phase dite aiguë est marquée par la douleur, l’enflure, parfois une ecchymose ou un hématome visible. La chevillère joue alors un rôle important de compression et de maintien. Elle aide à contrôler le gonflement, améliore la circulation sanguine locale et limite les mouvements douloureux.

Associée au repos, à l’élévation du pied, à l’application de froid et à un traitement antalgique ou anti inflammatoire si nécessaire, la chevillère participe activement à la prise en charge fonctionnelle. Toutefois, en cas de douleur intense, de craquement, de déformation, d’impossibilité de poser le pied ou de suspicion de fracture, un avis médical est indispensable. Une radiographie, une échographie ou une IRM peut être nécessaire pour évaluer la gravité de la lésion et adapter le traitement.

Chevillère ou immobilisation complète : comment choisir ?

La question du choix entre chevillère et immobilisation complète par plâtre ou botte de marche dépend du type de lésion et de sa gravité. Dans de nombreuses entorses ligamentaires, le traitement fonctionnel avec une chevillère est aujourd’hui privilégié. Il permet de maintenir une certaine mobilité de l’articulation, de réduire la raideur et de favoriser une récupération plus rapide.

En revanche, certaines fractures, luxations, ruptures ligamentaires sévères ou lésions osseuses instables nécessitent une immobilisation stricte, voire une intervention chirurgicale. Dans ces situations, la chevillère seule n’est pas suffisante et doit être utilisée uniquement sur prescription médicale, souvent en relais après une période d’immobilisation plus rigide.

L’importance de la chevillère pendant la rééducation

La rééducation est une étape clé après une entorse de la cheville ou tout autre traumatisme articulaire. Même lorsque la douleur diminue, les ligaments restent fragilisés et la proprioception, c’est-à-dire la capacité du corps à percevoir la position de l’articulation, peut être altérée. La chevillère accompagne alors le travail du kinésithérapeute en sécurisant les mouvements.

Elle permet de réaliser des exercices de renforcement musculaire, de stabilisation articulaire et de proprioception avec plus de confiance. En limitant les mouvements à risque, elle réduit le danger de récidive pendant cette phase délicate de récupération. Cependant, elle ne doit jamais remplacer la rééducation, mais agir comme un complément temporaire.

Prévenir les récidives et l’instabilité chronique

Après plusieurs entorses ou en cas de mauvaise cicatrisation ligamentaire, certaines personnes développent une instabilité chronique de la cheville. Cette instabilité se manifeste par une sensation de cheville qui lâche, des douleurs répétées ou une appréhension lors de la marche ou du sport. Dans ce contexte, porter une chevillère devient un outil de prévention essentiel.

Lors de la pratique sportive, notamment dans des sports à changements rapides d’appuis comme le basket, le football ou le handball, la chevillère améliore le maintien de la cheville et renforce la stabilité articulaire. Elle agit également sur la proprioception, aidant le corps à mieux réagir face aux déséquilibres et aux faux mouvements.

Chevillère et reprise de l’activité sportive

La reprise du sport après une entorse ou une lésion ligamentaire est une étape critique. Reprendre trop tôt sans protection augmente fortement le risque de récidive. La chevillère permet une reprise progressive et sécurisée de l’activité physique. Elle rassure le patient, limite les mouvements excessifs et protège les ligaments encore en phase de cicatrisation.

Dans certains cas, le port de la chevillère est conseillé uniquement pendant les entraînements ou les compétitions, puis progressivement diminué à mesure que la force musculaire et la stabilité articulaire reviennent. Cette approche favorise une guérison durable et réduit les séquelles à long terme.

Bien choisir et bien porter sa chevillère

Pour être efficace, une chevillère doit être adaptée à la morphologie de la cheville, à la circonférence du pied et au type de pathologie. Une chevillère trop serrée peut gêner la circulation sanguine, tandis qu’un maintien insuffisant n’apportera pas la stabilisation recherchée. Le choix entre un modèle souple, semi rigide ou rigide doit se faire en fonction de la gravité de la lésion et des recommandations d’un professionnel de santé.

La durée de port est également importante. Une chevillère ne doit pas être portée inutilement sur le long terme, au risque de favoriser une faiblesse musculaire ou une dépendance. Elle doit s’inscrire dans une stratégie globale incluant repos, rééducation, renforcement musculaire et suivi médical.

En conclusion

Mettre une chevillère est indiqué dans de nombreuses situations touchant l’articulation de la cheville : entorse bénigne ou plus grave, lésion ligamentaire, phase aiguë après un traumatisme, rééducation, reprise d’activité sportive ou prévention des récidives. Bien utilisée, la chevillère soulage la douleur, stabilise l’articulation, favorise la cicatrisation des ligaments et contribue à une guérison plus rapide et plus sûre.

Cependant, elle ne remplace jamais un diagnostic médical précis ni une prise en charge complète. En cas de doute, de douleur persistante ou de traumatisme important, consulter un médecin ou un professionnel de santé reste indispensable pour protéger durablement la cheville et préserver la mobilité des membres inférieurs.