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Luxation du coude

Luxation du coude : étapes clés d'une bonne rééducation pour récupérer toute sa mobilité

La luxation du coude est un traumatisme impressionnant, souvent douloureux, qui touche l'articulation reliant l’humérus, le radius et l’ulna. Qu’elle soit postérieure, antérieure ou latérale, elle nécessite une prise en charge rapide pour éviter des séquelles sérieuses comme la raideur articulaire, l’instabilité chronique ou encore des lésions ligamentaires.

Pour récupérer pleinement, suivez ces étapes clés en rééducation après une luxation du coude.

1. Phase d’urgence : immobilisation et soulagement

Dès le traumatisme, une immobilisation immédiate est indispensable. Souvent, une attelle de coude, une gouttière ou même un plâtre est posé après réduction de la luxation sous anesthésie. Cette phase limite la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires) et protège les ligaments, les tendons et le cartilage.

Un examen clinique, complété par des radiographies ou une IRM, permet de vérifier s’il existe des fractures associées (comme la fracture de la tête radiale, du condyle ou de l’épicondyle).

🔵 Attention : dans certains cas, un traitement chirurgical ou une intervention orthopédique est nécessaire en cas d'instabilité articulaire, de lésions ligamentaires, d’arrachement osseux, ou d’une atteinte du nerf ulnaire.

2. Mobilisation douce et précoce : éviter la raideur

Après quelques jours ou semaines d’immobilisation, selon la gravité (luxation bénigne, fracture, lésions associées), il faut rapidement débuter une rééducation fonctionnelle encadrée par un kinésithérapeute ou un physiothérapeute.

Les premiers objectifs :

  • Limiter le gonflement (oedème) et l'inflammation

  • Préserver les mouvements de flexion et d’extension

  • Rééduquer la supination et la pronation (rotations de l’avant-bras)

💡 L'usage d’orthèses articulaires souples peut être recommandé pour maintenir l'articulation du coude stable tout en permettant une mobilisation contrôlée.

3. Renforcement progressif : retrouver la force musculaire

La rééducation articulaire ne se limite pas à la mobilité. Il est crucial de renforcer :

  • Le biceps (flexion du coude)

  • Le triceps (extension du coude)

  • Les muscles stabilisateurs (brachial, extenseurs, muscles de la paume et du poignet)

Le travail de proprioception est également fondamental pour éviter une récidive. Des exercices légers avec un élastique, des charges progressives et des mouvements de flexion-extension contrôlés sont au programme.

Objectif : stabiliser l’articulation du coude, la rendre résistante aux torsions, et prévenir toute nouvelle subluxationou luxation.

4. Prévention des complications : vigilance maximale

Les principales complications après une luxation traumatique du coude sont :

  • Raideurs articulaires invalidantes

  • Instabilité (déchirure ou rupture du ligament collatéral médial ou latéral)

  • Arthrose post-traumatique due aux lésions du cartilage ou des surfaces articulaires

  • Compression nerveuse (atteinte du nerf ulnaire ou d'autres nerfs)

En cas de raideur chronique, une arthroscopie ou une chirurgie de libération articulaire peut être envisagée. Dans les cas graves, une prothèse du coude pourrait être nécessaire.

5. Retour à la vie normale : patience et régularité

Le retour aux activités sportives et professionnelles doit se faire progressivement. L'arrêt prématuré de la kinésithérapie est une cause fréquente de séquelles.

Parfois, une attelle de protection est portée lors des efforts importants, notamment si l’instabilité ligamentaire persiste malgré la rééducation.

Les examens de suivi (radiographies de contrôle, échographie, IRM) permettent de vérifier la cicatrisation des structures articulaires : ligaments, tendons, capsule articulaire.

Conclusion

La luxation du coude, même bénigne, n’est jamais à prendre à la légère. Une prise en charge rapide, une immobilisation adaptée, un programme de rééducation fonctionnelle rigoureux et une reprise prudente sont les clefs pour retrouver une articulation stable, mobile et sans douleur.

Votre kinésithérapeute ou votre chirurgien orthopédique adaptera chaque étape à votre situation spécifique, en fonction des lésions osseuses, ligamentaires ou cartilagineuses constatées.

👉 Astuce pratique : écoutez votre corps, ne forcez pas sur une articulation douloureuse et privilégiez toujours un retour progressif à vos activités physiques favorites.